La diminution des importations de produits pétroliers raffinés et l’augmentation de celles des produits pétroliers bruts traduisent une reprise de l'activité de raffinage de la SARA (Société Anonyme de Raffinerie des Antilles), contribuant ainsi à la croissance. La baisse des importations est portée également par les biens manufacturés et les produits agroalimentaires. Parallèlement, les exportations reculent de 1,3 % en volume. En particulier, les exportations de bananes chutent, en raison de la baisse de la production. Les dépenses touristiques se contractent également. La consommation des ménages reste le principal moteur de la croissance. Elle contribue pour 1,0 point à la croissance. Elle augmente de 1,7 % en volume, marquant cependant un net ralentissement en lien avec l’inflation persistante. Sa progression est toutefois soutenue par le maintien du marché du travail. En revanche, l’investissement dans le secteur privé recule tandis qu’il progresse dans le secteur public.