Réseau Tortues Marines de Guyane

Tout d'abord, l'équipe du Réseau Tortues Marines Guyane (RTMG) commence cette newsletter en vous souhaitant à toutes et à tous, ainsi qu'à vos proches, une excellente année 2024 !

Nous nous retrouvons pour ce 12e numéro de la Newsletter du Réseau Tortues Marines Guyane, rétrospective des événements qui se sont déroulés depuis le mois de juin. Comme à l'accoutumée, de multiples événements ont eu lieu dernièrement : bilan de la saison des pontes, inauguration de panneaux pédagogiques, animations, nouveaux projets, etc.Voici un résumé de tout ce qui s'est passé !

Bonne lecture !

CÔTÉ TORTUE
La saison 2023 s'est achevée en septembre dernier, et l'heure du bilan a sonné. Les résultats se montrent encourageants, malgré des menaces toujours nombreuses...

Sur le même tempo que la nouvelle année, une nouvelle saison des pontes de tortues marines pointe le bout de son nez. Les tortues vertes (Chelonia mydas) sont, comme à leur habitude, les premières à se manifester sur les plages de la Réserve de l'Amana (RNA).

2023 a poursuit ses améliorations de l'année précédente, pour les vertes, avec une hausse du nombre de pontes sur les sites de l'Ouest guyanais (plages de Yalimapo, Aztèque et Farez), comptabilisant près de 3 082 pontes pour toute la saison. L'espèce reste néanmoins toujours discrète sur le reste du territoire. Les équipes de comptage de Kwata ont ainsi dénombré 186 pontes à l'Est, et celles de l'Office Français de la Biodiversité (OFB) seulement 7 à Kourou.

Les tortues luths (Dermochelys coriacea), un peu plus tardives, ont été plus présentes sur les plages de l'Ouest que l'année d'avant, avec 149 pontes de recensées, plus du double par rapport aux chiffres de 2022. Des signes encourageants, bien que la plus grande des tortues marines reste encore timide en Guyane... Une évolution préoccupante et surprenante pour le site d'Awala-Yalimapo qui était, il y a 25 ans de cela, le plus grand site de ponte pour les tortues luths au monde, où 4 femelles adultes sur 10 venaient s'y reproduire. Les tortues luths étaient également présentes à Kourou, avec 6 pontes d'observées, ainsi que sur les sites de l'Est (plages de Rémire-Montjoly et Cayenne), où se concentrent 91% du total des pontes de l'espèce sur le territoire, avec 1609 pontes en 2023, soit deux fois plus que l'année précédente.

La tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), quant à elle, présente des résultats stables, avec 3 675 pontes au total sur le territoire en 2023. Des chiffres qui se montrent rassurants, après une forte tendance à la baisse entre 2018 et 2020, n'accueillant que 1 293 pontes en 2020. La petite tortue est particulièrement présente à l'Est, concentrant 3 613 de ses pontes sur l'Île de Cayenne. Elle fréquente, dans une moindre mesure, les plages de Kourou, où 4 pontes ont été observées, mais également les plages de l'Ouest, avec 58 pontes.

De manière générale, les chiffres de cette saison présentent un bilan rassurant, dans la continuité des deux années précédentes.

Toutefois, malgré ces nouvelles qui se montrent encourageantes, le territoire guyanais doit encore faire face à de multiples menaces. Le réchauffement climatique a notamment provoqué en 2023 des conséquences assez dramatiques sur les nids. En effet, l'érosion des plages, conséquence de la hausse du niveau de la mer, a creusé et emporté de nombreux œufs encore en incubation, et les fortes chaleurs ont empêché les tortillons de se développer complètement. Ainsi, il a été constaté par les membres du RTMG que, lors de cette saison, très peu d'émergences ont réussi à sortir de leur nid, en particulier en fin de saison.

Des pressions qui se montrent toujours plus importantes sur les tortues marines, que ce soit sur terre, ou en mer. Vous pouvez retrouver le bilan des pontes 2023, dans le lien disponible juste en-dessous de cet article, détaillant les chiffres et les menaces en local.

 
Une écloserie pour sauver les populations de tortues luths à l'Ouest

Nous vous présentions dans la Newsletter n°11 l'écloserie Kawana, gérée par l'association Kwata, inaugurée le 4 mai 2023 par M. Hervé BERVILLE, secrétaire d'État chargé de la mer.

Pour la remise en contexte, la tortue luth est répertoriée sur la liste rouge de l'UICN comme espèce vulnérable, à l'échelle mondiale.

Selon l'association Kwata : "Les sites de pontes de l'Atlantique enregistrent des déclins significatifs, avec une diminution globale de 60% des effectifs reproducteurs de l'espèce* ". Le site d'Awala-Yalimapo était autrefois le plus grand site de ponte pour la tortue luth au monde. Malheureusement, une forte diminution de l'activité de nidification des luths a été observée à partir de 1993 sur Awala. Cette tendance a continué de s'accentuer, jusqu'à perdre 95 % de ses nids en seulement 20 ans.
Ce déclin peut s'expliquer notamment par des menaces qui se montrent toujours plus nombreuses, toujours plus présentes, que ce soit sur leur site d'alimentation, pendant leur migration ou sur leur site de reproduction. Les populations de tortues luths du Nord-Ouest Atlantique sont soumises à des risques de manière constante.
Face à ce constat alarmant, les acteurs du Plan National d'Actions ont mis en place en 2023 ce projet d'écloserie naturelle sur la plage de Yalimapo. Le braconnage, l'érosion ou la prédation canine sont des menaces présentes sur ce site. Afin d'y faire face, des agents possédant une autorisation spécifique ont été chargés de mettre en sécurité les œufs de tortues luths dans l'écloserie, tout au long de cette saison des pontes. Les nids y restent pendant toute la période d'incubation, jusqu'à l'émergence.

L'écloserie naturelle est un projet porté par l'association Kwata, avec le partenariat de la Réserve naturelle de l'Amana, le financement de l'Office français de la Biodiversité, la DGTM / Préfet de la région Guyane, le WWF Guyane et la Collectivité Territoriale de Guyane, et le soutien du CNRS.

*cf document © "L'écloserie Kawana" - Association Kwata

Un document détaillant le contexte et les étapes du projet, jusqu'à sa réalisation, est disponible dans le lien juste en-dessous.

 
Une étude sur le plastique, et son impact sur les organismes marins en Guyane

Le plastique est au cœur de notre quotidien, bien qu'il représente un risque sanitaire majeur pour nous et les écosystèmes. Lorsqu'elle est visible, cette pollution est partout : dans les rues, dans les criques, à la plage, dans les océans. Mais il est encore plus complexe d'estimer à quel niveau les organismes vivants sont exposés à cette pollution lorsque nous ne la voyons pas.

Un article scientifique, publié en 2023 par Flore Emonot et son équipe, a présenté une étude sur la pollution plastique présente à l'intérieur d'organismes d'animaux marins retrouvés échoués sur les côtes de Guyane entre 2012 et 2019.

CÔTÉ RÉSEAU
Les riverains de Kourou sollicités à nous aider

Nous avons lancé un appel à contribution il y a quelques semaines !

En effet, l'OFB, depuis plusieurs années, assure le suivi des traces de pontes sur les plages de Kourou. Malheureusement, l'équipe n'est pas en capacité d'assurer ce suivi de manière quotidienne, des données sont ainsi perdues entre chaque sortie. Les personnes intéressées par le projet, formées en amont, et venant très régulièrement sur la plage, pourront transmettre leurs observations à nos équipes.

Flyer diffusé lors du lancement de la campagne d'appel à contribution pour le Réseau participatif à Kourou.
 
De nouveaux panneaux pédagogiques pour sensibiliser les utilisateurs des sites de pontes à Rémire-Montjoly et Kourou

Nous vous avions présenté dans la Newsletter n°11 le visuel de nos nouveaux panneaux pédagogiques. Ils ont enfin pu être installés en fin d'année 2023, avant que la nouvelle saison des pontes ne commence.

Au total, il y a deux panneaux à Rémire-Montjoly (plage Gosselin et entrée Sainte-Rita) et deux panneaux à Kourou (plage de la Cocoteraie et entrée de l'Anse).

L'objectif de ce projet est d'informer les utilisateurs de ces sites à propos des espèces de tortues marines qui viennent pondre en Guyane, de leur indiquer les bons gestes à adopter en présence de femelles adultes et de tortillons, mais également d'avertir sur les comportements à prohiber.

Nous avons choisi ces plages car elles accueillent à la fois un grand nombre de pontes, mais sont aussi très fréquentées par le public.

Pour rappel, les tortues marines sont des espèces protégées. Selon l'arrêté ministériel du 10 novembre 2022, il est interdit de les déranger. En cas de non respect de la réglementation, des sanctions peuvent être appliquées.

Deux de nos installations sont accompagnées d'un panneau du Réseau des Échouages de Guyane (REG). Un panneau de l'association OSL est présent à l'entrée de l'Anse et a été réalisé par des élèves de l'école Olivier Compas, qui ont été sensibilisés par l'association sur les déchets plastiques et leurs conséquences sur l'environnement.

À l'occasion de l'inauguration des panneaux sur Kourou, nous avons invité des classes d'écoles de la ville, OSL, le GEPOG - coordinateur du REG - ainsi que Guyane Plages Propres à venir faire un mayouri déchets sur la plage. Un total de 51,7 kg de déchets a pu être récolté lors de cette matinée, de quoi rendre les participants fiers de leur action !

 
Une nouvelle étape dans la lutte contre les captures accidentelles

Sur le front de la réduction des captures accidentelles, les pêcheurs professionnels guyanais sont toujours les premiers à se mobiliser. Le projet PALICA II (Pêcheries Actives pour la Limitation des Interactions et des Captures accidentelles) s'est clôturé en Juin 2023 avec des résultats très prometteurs. En effet, les filets expérimentaux testés ont permis d'obtenir des résultats qualitatifs encourageants.

Pour rappel, voilà les 4 tests de sélectivité déployés sur le projet PALICA II :

© WWF Guyane
Le projet PALICA II a aussi permis de réaffirmer le rôle central des pêcheurs professionnels dans la protection des tortues marines. En effet, ce sont les socio-professionnels qui sont le plus au contact des animaux dans leur milieu naturel et sont actuellement à la recherche de solutions techniques pour réduire les menaces en mer subies actuellement par les grands vertébrés marins sur le plateau des Guyanes.
PALICA II a aussi permis d'objectiver que dans les eaux guyanaises, ce sont des navires de pêche illégale étrangère qui représentent de très loin la plus grande menace en termes de captures accidentelles. En effet, des survols des eaux guyanaises ont permis de montrer que quotidiennement, le nombre de navires étrangers pêchant illégalement dans l'Ouest guyanais (zone clé pour la tortue luth à l'échelle de l'Atlantique Nord-Ouest) était toujours très largement supérieur au nombre de navires français pêchant légalement.
© WWF Guyane

Forts de ces constats, les partenaires ayant porté PALICA II ont décidé de poursuivre les travaux. Ainsi, ce début d'année 2024 est marqué par le démarrage de PALICA III. Co-porté par le CRPMEM et le WWF Guyane, en partenariat avec Kwata, l'Ifremer et le CNRS, PALICA III propose de poursuivre les tests de sélectivité, de les étendre aux Canots Créoles Améliorés, de tester la pêche professionnelle côtière à la ligne, de limiter la menace des filets fantômes et de suivre de plus près la population de tortues olivâtres de l'île de Cayenne/Rémire.

Vaste programme, et les co-porteurs vous invitent à les suivre sur les réseaux sociaux pour suivre ce projet qui promet d'être très intéressant !

Ce projet est porté par le CRPMEM et le WWF, le financement des Fonds Verts, l'OFB, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), fondation Melvita et le WWF.
 
Un nouvel épisode de notre websérie enfin disponible !
Nous avions lancé l'année dernière ce projet de websérie, où dans chaque épisode nous partons à la rencontre d'un acteur du RTMG.

Associations, collectivités territoriales, monde de la recherche, organismes socio-professionnels, etc, sont les intervenants privilégiés de cette série de portraits de 3 à 5 minutes.

Une personne y présente son poste et la structure qu'elle représente au sein du RTMG.

Ces vidéos permettent de découvrir les acteurs du réseau et leurs actions, de manière illustrée et synthétique.

Trois épisodes ont déjà été publiés. Le premier présente le travail des bénévoles de l'association Kwata, un deuxième est à propos du suivi de photo-identification des tortues vertes réalisé par le GEPOG, et enfin le troisième se porte sur le quotidien des gardes de la Réserve Naturelle Nationale de l'Amana.

Vous pouvez découvrir, dans le nouvel épisode publié, Christophe Vincent, inspecteur de l'environnement au Service Départemental (SD) de Guyane de l'Office français de la Biodiversité.

Il y décrit les opérations menées par les équipes du SD de Guyane, qui visent à endiguer la menace de la pêche illégale non réglementée et non déclarée dans les eaux françaises. En effet, les filets de pêche représentent pour les tortues marines un risque de captures accidentelles.

 
 
C'est la fin ...
Le Plan National d'actions en faveur des tortues marines de Guyane était échelonné sur une période de dix ans, de 2014 à 2023. Ayant atteint son terme en fin d'année dernière, il est temps de dresser un bilan.

En effet, suite à la diffusion du marché public de l’évaluation finale de ce PNA, c'est finalement le bureau d'étude ACTeon qui a été sélectionné pour la réaliser.

Cette évaluation doit permettre de faire le point sur dix ans de mise en œuvre, elle est également la base indispensable à une mise à jour dans la perspective de la création d’un nouveau plan. Elle a pour but de mesurer les succès, réussites, forces du plan, mais aussi ses axes d’amélioration afin de vérifier a posteriori la pertinence du diagnostic et du choix des objectifs opérationnels, en somme sa stratégie. Le bureau d'étude organisera notamment des entretiens avec les partenaires clés du projet, mais aussi mènera une enquête à plus grande échelle qui devrait être diffusée au mois de mars ou avril.

EN BREF
Une station de recherche inaugurée dans l'Ouest guyanais
La commune d'Awala-Yalimapo a officiellement accueilli la Station de Recherche de l'Ouest Guyanais (SROG) du CNRS, le 10 octobre dernier.
Vue drone le 31/03/2022 – La station CNRS, au centre, est située dans la continuité du bâti entre la Maison de la Réserve de l’Amana (sur la gauche) et l’Auberge Simili (sur la droite). Le massif de mangrove, entamant sa régression, est encore bien visible au bout du chemin littoral (voie municipale), qui, il y a encore quelques années avant l’installation d’un banc de vase, menait à la plage.(© Tanguy Maury/UAR LEEISA)

Ce projet, initié en 2017, est situé au sein de la Réserve Naturelle Nationale de l'Amana. L’implantation à Awala-Yalimapo est symbolique de l’importance historique des recherches sur les tortues marines, dont ses plages étaient connues, il y a 30 ans de cela, parmi les sites les plus importants au monde de ponte de tortues luths.

Les causes de la chute du nombre de pontes dans la région restent encore à être étudiées en profondeur, tout comme l'écophysiologie de l'animal et leur capacité d'adaptation aux changements globaux observés actuellement.

Ce projet permettra d'accueillir les chercheurs lors de leurs missions de longues durées. La commune, située entre les embouchures des fleuves Maroni et Mana, est particulièrement affectée par une instabilité de son littoral. L'évolution de son trait de côte, dont une partie du littoral subit une forte érosion, tandis qu’une autre partie s’est complètement envasée, sera suivie de près par les chercheurs de cette nouvelle station de recherche.

 
Des événements de sensibilisation ont encore eu lieu au cours de ce second semestre !
Les acteurs du réseau ont, ces derniers mois, organisé de multiples animations sur les plages guyanaises. L'occasion pour les utilisateurs des sites de pontes de découvrir ces animaux mystérieux, mais aussi de les sensibiliser aux menaces qui pèsent sur ces reptiles. Mayouris déchets et animations sur la plage ont permis d'engager la conversation auprès des personnes présentes, et de leur faire prendre conscience que chacun a un rôle à jouer dans la préservation de la biodiversité.

Kwata a proposé pendant toutes les vacances d'été des activités pour les enfants sur les plages. Les jeunes vacanciers ont pu jouer aux animations phares de l'association comme "Qui a tué Toti ?", ou "Dans la peau de Toti". En participant à ces jeux de rôle, ils ont pu êtres sensibilisés, tout en s'amusant. Kwata, avec Guyane Plages Propres, a également organisé un mayouri déchets au mois d'août, sur la plage de Gosselin, où 197 kg de déchets ont pu être récoltés.

Pour la rentrée, au mois de septembre, un évènement d'envergure internationale s'est déroulé. Il s'agit du World Cleanup Day !

Pendant une journée, des bénévoles du monde entier se sont mobilisés pour ramasser des déchets abandonnés.

Le Réseau Tortues Marines Guyane a organisé, à cette occasion, un ramassage de déchets sur la plage de Montabo, le 16 septembre dernier. Un total de 277 kg de déchets a pu être récolté, avec l'aide d'une soixantaine de bénévoles. Les structures qui ont pris part au projet ont pu se présenter, et expliquer leurs missions dans des stands qui ont été installés pour accueillir les participants.

Au mois d'octobre, l'événement régional annuel des Greendays s'est déroulé sur plusieurs jours.

Le Réseau Tortues Marines Guyane a participé au Greendays School de Kourou, qui a eu lieu le 14 octobre, où nous avons pu accueillir à notre stand les écoliers de la ville, tout au long de la journée.

Nous avons également organisé un mayouri déchets le 19 octobre, sur la plage de Gosselin, dans le cadre des Greendays Beach. 394 kg de déchets ont été ramassés par près de 100 bénévoles au cours de la matinée.

Dans le cadre de la Fête de la Science, qui s'est passé au mois de novembre, la Canopée des Sciences a organisé le "Quartier en Fête". Nous étions présents, et ce fut l'occasion de présenter au public venu nous voir les multiples capacités sportives dont font preuve les tortues marines.

 
La situation de la population Nord-Ouest Atlantique des tortues luths toujours préoccupante
Le Plan Régional d'Action (PRA) en faveur des tortues luths du Nord-Ouest Atlantique, dont nous vous parlions dans la précédente newsletter n°11, se poursuit. Afin d'assurer les actions visées dans le PRA, des recherches de financement sont en cours. Une newsletter a été publiée en septembre dernier. Elle y dresse un état des lieux de la population des luths selon les dernières données transmises, fait un rappel des enjeux du territoire, et présente un résumé des actions entreprises par les membres partenaires lors ces derniers mois.

Toujours à propos de la coopération régionale, cette fois-ci concernant les interactions entre mégafaune marine et activités humaines dans les Caraïbes.

Le projet CAMAC, pour CAribbean marine Megafauna and anthropogenic ACtivities, vise à améliorer les connaissances sur ces interactions et renforcer la collaboration régionale.

Dans un but de partage des méthodes d'éducation à l'environnement, sur le thème des écosystèmes marins, un inventaire des outils pédagogiques des acteurs du projet a été réalisé. Une première version de ce catalogue a été publiée en décembre. Il est consultable sur le site du sanctuaire de l'AGOA.

Le CAMACATA -nom du catalogue- valorise à la fois le travail des structures qui ont participé à ce projet, mais leur donne également une visibilité à l'échelle de la Caraïbe.

Le Réseau Tortues Marines Guyane (RTMG) regroupe l’ensemble des acteurs (associations, collectivités, agences publiques, etc.) qui mettent en œuvre dans la région le Plan National d’Actions (PNA) pour la conservation de ces espèces protégées. L'Office français de la Biodiversité (OFB) est coordinateur de ce PNA, et la Direction générale des Territoires et de la Mer (DGTM) en Guyane en est le maître d'ouvrage.

Réseau Tortues Marines Guyane

Site d'information du Réseau Tortues Marines Guyane

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