Mission du patrimoine: Les 18 sites emblématiques 2023

La Mission patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, est heureuse de dévoiler les 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer. Ils bénéficieront du soutien financier de la sixième édition de l’offre de jeux Mission Patrimoine qui sera lancée à la rentrée de septembre 2023. Le montant de la dotation de chaque site sera annoncé lors des prochaines Journées européennes du patrimoine.

LES 18 SITES EMBLÉMATIQUES 2023 SONT : 

Auvergne-Rhône-Alpes • Abbaye de Saint-Antoine à Saint-Antoine-l’Abbaye (Isère)

Bourgogne-Franche-Comté • Ancienne cathédrale Saint-Vincent à Mâcon (Saône-et-Loire)

Bretagne • Château de Montmuran aux Iffs (Ille-et-Vilaine)

Centre-Val de Loire • Ateliers Lorin à Chartres (Eure-et-Loir)

Corse • Maison de Colomba à Fozzano (Corse-du-Sud)

Grand Est • Maison-atelier de potier Wingerter-Ruhlmann à Betschdorf (Bas-Rhin)

Hauts-de-France • Chartreuse Notre-Dame-des-Prés à Neuville-sous-Montreuil (Pas-de-Calais)

Ile-de-France • Site archéologique gallo-romain à Châteaubleau (Seine-et-Marne)

Normandie • Synagogue d’Elbeuf (Seine-Maritime)

 

Nouvelle-Aquitaine • Abbaye Saint-Jean à Sorde-l’Abbaye (Landes)

PYRÉNÉES-ORIENTALES • OCCITANIE/ PONT-AQUEDUC ROMAIN À ANSIGNAN

pont aqueduc asignan

Propriétaire : commune Population : 177 habitants Territoire : vallée d’Agly, à 50 km à l’ouest de Perpignan Protection au titre des monuments historiques : classé INTÉRÊT PATRIMONIAL Le pont-aqueduc, de 170 m de long, est soutenu par 29 arches. Il est situé à 300 m au nord d’Ansignan, petit village juché sur un promontoire rocheux au cœur de l’ancien pays de Fenouillèdes. C’est l’emblème du village et le seul aqueduc rural édifié durant la période antique encore en activité en Europe. Un canal toujours en fonction couronne l’ouvrage tandis que la partie centrale abrite un passage pavé et voûté en berceau pour les piétons. Son origine et son utilité première sont entourées de mystères. Il pourrait avoir été destiné à alimenter une villa romaine retrouvée à proximité ou une exploitation de minerai de fer, à l’irrigation de la vallée ou à l’alimentation du village ancien. La légende dit même que les plans de cet aqueduc auraient été ramenés de Babylone sous Hugues Capet en 980, lors des croisades. Ils seraient ceux d’un ouvrage qui alimentait, à partir de l’Euphrate, les jardins suspendus de la reine Sémiramis, fondatrice de Babylone. L’aqueduc est classé au titre des monuments historiques depuis 1974.

PROJET DE VALORISATION Des visites guidées en été et des visites scolaires sont organisées. Un vaste aménagement paysager pour restaurer la visibilité de l’édifice et le valoriser est en cours. La commune a ainsi acquis en 2021 et 2022 les terrains le jouxtant pour permettre sa mise en lumière. Celle-ci est prévue en partenariat avec l’association Ansigna’Muse pour la saison touristique, à laquelle s’ajouteront spectacles, expositions artistiques et animations de découverte du site. Un projet de production d’électricité grâce à une turbine installée à l’intérieur d’un canal souterrain existant est également en cours d’étude. Ce projet s’inscrit en parallèle de la création du Parc naturel régional Corbières-Fenouillèdes au sein duquel le pont-aqueduc se trouvera.

ÉTAT DE PÉRIL L’état de conservation de l’ouvrage a fait l’objet d’un diagnostic précis, rendu en octobre 2022, pointant divers désordres : f L’érosion lente de l’édifice a été constatée avec altération des matériaux, érosion des joints, croissance de la végétation et fragilisation des maçonneries ; f Des altérations sont également dues aux fuites du canal : humidité, algues, coulures et végétation ; f Plus inquiétants encore, des déséquilibres structurels sont à noter avec des déformations, fissures et ruptures. L’érosion et les fuites fragilisent la structure de l’édifice et menacent sa stabilité. Les désordres sont particulièrement importants au niveau du pont-galerie, sur les grandes arches enjambant la rivière. Ils conduisent à des déformations et effondrements de nature à entraîner la ruine d’une partie de l’ouvrage. f Par ailleurs, ce monument enjambant le fleuve Agly est soumis à des crues violentes pouvant amplifier ce phénomène de déstabilisation.

NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER Au vu du coût, la commune envisage les travaux en 6 tranches : f Tranche 1 : restauration et reprises structurelles de l’arche 6 (enjambant la rivière) ; f Tranche 2 : restauration et reprises structurelles de l’arche 5 (enjambant la rivière) ; f Tranches 3 à 6 : restauration du reste de l’édifice en 6 tronçons, y compris l’intérieur de la galerie. Démarrage des travaux : fin 2023 - début 2024 Fin des travaux : 2027 COLLECTE En cours, avec la Fondation du patrimoine.

 

Pays de la Loire • Moulin du Pavé dit « de Brissac » aux Garennes-sur-Loire (Maine-et-Loire)

Provence-Alpes-Côte d’Azur • Institut de biologie marine Michel Pacha à La Seyne-sur-Mer (Var)

GUADELOUPE • OUTRE-MER /ANCIENNE SUCRERIE DE L’HABITATION BELLEVILLE À TROISRIVIÈRES

ancienne residence des gouverneurs mayottemaison gouverneur mayotte

Propriétaire : particulier Population : 7 862 habitants Territoire : sud de Basse-Terre Protection au titre des monuments historiques : classé

INTÉRÊT PATRIMONIAL L’Habitation Belleville est l’une des premières sucreries de Guadeloupe, dotée d’une riche histoire durant la Révolution française. Il s’agit d’une exploitation agricole construite au XVIIe siècle par une famille de militaires charentais, les Pautrizel, ce qui en fait l’une des plus anciennes de l’île. Elle reste dans cette famille jusqu’en 1862, avant d’être rachetée à plusieurs reprises puis d’être transformée en rhumerie au XIXe siècle. Son activité de distillerie se poursuit jusque dans les années 1950 : elle cesse alors toute activité et est rachetée par la famille de l’actuel propriétaire. Elle se compose d’une grande habitation du XVIIe siècle située au bord de la mer, et de l’ensemble industriel et son système hydraulique complet : bassin et digue, aqueduc, canal et roue à aubes, l’ensemble ayant . La conservation de tous ces éléments permet ainsi aujourd’hui de bien comprendre le fonctionnement de la sucrerie.

PROJET DE VALORISATION Il s’agit dans un premier temps de préserver le site et les vestiges encore nombreux de l’activité industrielle, dans une démarche de restauration à l’identique. Une fois restaurés, les différents bâtiments seront remis en service occasionnellement et ouverts au public, dans un parcours retraçant l’histoire de la sucrerie et honorant la mémoire des esclaves autrefois présents sur le site. Des partenariats avec les établissements scolaires environnants seront mis en place pour y accueillir des élèves. La maison de maître sera restaurée ultérieurement pour en faire un lieu de rencontres, où des conférences pourront se tenir.

ÉTAT DE PÉRIL Les vestiges présents sur l’ensemble du site ont été soumis à l’usure du temps et à l’abandon du domaine depuis l’arrêt des activités de production. La végétation tropicale envahissante a fragilisé les structures maçonnées des différents éléments productifs comme l’aqueduc en partie effondré, notamment à cause de figuiers maudits (figuiers étrangleurs).

NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER Une première phase de travaux portant sur la restauration globale du moulin et de la sucrerie a débuté à l’automne 2022. Une seconde phase de travaux suivra portant sur : f Remise en état du système hydraulique : batardeau (barrage provisoire) et vannes de retenue d’eau, aqueduc, masse-à-canal, pile devant roue et coulisse, murs de soutènement, bassin médian, conduite forcée et ponceau de la ravine ; f Restauration du hangar ; f Restauration des cases des travailleurs. Démarrage des travaux : octobre 2022 pour la 1ère phase et été 2023 pour la 2nde Fin des travaux : 2024

 

MARTINIQUE • OUTRE-MER /HÔTEL DE VILLE À SAINT-ESPRIT

hotel de ville st esprit martinique

Propriétaire : commune Population : 10 150 habitants Territoire : urbain, centre-ville Protection au titre des monuments historiques : partielle (la cour d’entrée, la façade et la toiture sur rue sont inscrites – le reste de l’édifice est non protégé) INTÉRÊT PATRIMONIAL L’Hôtel de Ville de Saint-Esprit a été construit dans le premier quart du XXe siècle, entre 1921 et 1924. Constitué de trois niveaux, l’édifice est en pierre et brique pour les façades avant et arrière et en bois pour les façades latérales ainsi que l’intérieur. Le toit brisé est recouvert de tôles. Les baies sont fermées par des jalousies traditionnelles dites « à la martiniquaise » et des ferronneries embellissent l’ensemble, notamment le balcon à l’étage qui est en fer forgé. La façade est précédée d’un escalier d’honneur à double volée conduisant à un perron sur lequel s’ouvrent trois portes en plein-cintre. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1990. Un bâtiment a été ajouté en 1990-1992 à l’arrière de l’édifice, dans son prolongement. 

PROJET DE VALORISATION La commune, membre du programme Petites villes de demain, est engagée dans la revalorisation et la revitalisation de son centre-bourg. La restauration de l’Hôtel de Ville s’inscrit dans cette démarche. L’édifice participe pleinement, du fait de son intérêt patrimonial, à l’attractivité de la ville d’un point de vue touristique et se place comme un marqueur d’identité fort pour la population locale. Son emplacement en plein centre-ville lui confère une place privilégiée dans le projet de mise en œuvre d’un parcours muséographique à ciel ouvert sur le territoire spiritain. Il sera un point d’intérêt souligné par l’Office de la culture et du patrimoine, actuellement en préfiguration, qui sera abrité par l’ancien abattoir de la ville.

ÉTAT DE PÉRIL Une partie de l’édifice est inaccessible pour des raisons de sécurité. Des désordres inquiétants ont été constatés et font craindre une dégradation structurelle du bâtiment, notamment en cas de séisme. Les façades des deux premiers étages sont en passe d’effondrement. Des travaux sommaires de confortement ont été mis en œuvre après un séisme en 2018 mais supportent mal les infiltrations d’eau et de nombreuses boiseries s’en trouvent dans un état de pourrissement avancé. Des éléments de parement en bois sont déjà tombés, laissant passer lumière et intempéries.

NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER f Confortements structurels ; f Restauration de la charpente et des menuiseries extérieures ; f Conservation autant que possible ou remplacement à l’identique des éléments bois intérieurs (poteaux et menuiseries) ; f Restauration des modénatures en façade et de l’escalier monumental, dans le respect de leur forme d’origine. Des travaux de mise aux normes et d’accessibilité (création d’un ascenseur et restructuration des cloisons intérieures) seront également menés (hors Mission patrimoine). Démarrage des travaux : début 2024 Fin des travaux : fin 2025

GUYANE • OUTRE-MER /EGLISE SAINT-ANTOINE-DE-PADOUE À SAÜL

eglise saint antoine padoue saul guyane

Propriétaire : commune Population : 152 habitants Territoire : au cœur de la forêt amazonienne Protection au titre des monuments historiques : classé

INTÉRÊT PATRIMONIAL Située au cœur de la forêt amazonienne dans le Parc national de Guyane, l’agglomération de Saül est née de la ruée vers l’or de la fin du XIXe siècle : elle était alors le principal centre aurifère de Guyane. La commune, créée en 1910, doit son nom à un orpailleur de Sainte-Lucie, appelé Sahul. L’église Saint-Antoine-de-Padoue a été construite entre 1952 et 1962 sous l’égide des pères Bazin et Didier. C’est la seule église à deux clochers en bois de Guyane. Différentes essences de bois ont été utilisées pour sa construction : « cèdre sam » de la région de Saül pour les planches, ébène verte et angélique pour la charpente et « wacapou » pour la porte d’entrée principale. Classée au titre des monuments historiques en 1993, il s’agit de l’une des rares constructions classées au titre des monuments historiques du vivant de son architecte, Claude Martin.  Saül est très prisé des touristes pour ses sentiers de randonnée, bien que le village ne soit accessible que par voie aérienne, grâce à son petit aérodrome. La commune souhaite restaurer l’église afin de préserver ce patrimoine architectural et historique unique et de contribuer à la revalorisation de cette petite commune reculée, entourée par la forêt amazonienne.

ÉTAT DE PÉRIL L’édifice présente des désordres structurels et sanitaires qui se sont accélérés au fil des dernières années, avec l’apparition de pathologies nouvelles. Des affaissements au droit des travées est et ouest ont été constatés. Les attaques d’insectes xylophages relevées en 2015 sur les fûts des deux clochers se sont développées, de même que l’altération des fixations des ventelles en bois, instables ou rongées par l’humidité. L’omniprésence des chauves-souris est préoccupante à l’intérieur de l’édifice : des pans entiers de panneaux à moustiquaire anti-volatiles sont altérés par le poids et les griffes des volatiles qui trouvent refuge dans tout l’édifice, particulièrement dans les clochers.

NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER Il s’agit d’engager une restauration générale : f Révision et restauration des extérieurs en bois ; f Restauration du parvis d’entrée et des sols intérieurs en bois ; f Révision des descentes d’eaux pluviales ; f Remise en peinture des façades. Démarrage des travaux : fin 2023 Fin des travaux : fin 2024

LA RÉUNION• OUTRE-MER/ ANCIENNE CHAPELLE SAINTE-JEANNE D’ARC À SAINT-ANDRÉ

Chapelle Sainte Jeanne darc la reunion

Propriétaire : commune Population : 56 902 habitants Territoire : centre-ville, au nord-est de l’île Protection au titre des monuments historiques : inscrit

INTÉRÊT PATRIMONIAL Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Eglise catholique poursuit sa politique de construction d’édifices cultuels. Dans ce contexte, le bâtiment est édifié sous l’impulsion du père Bombenger. Sa construction commence en 1943, juste après la libération de l’île en novembre 1942 par les Forces françaises libres. Dans un contexte difficile, sa construction démarre lentement mais prend son essor en mai 1944 suite à un appel à dons. L’édifice se distingue par un travail de la pierre volcanique, alternée avec un mortier en stuc. Sa toiture en bardeaux est arrachée par les vents du violent cyclone de janvier 1948. Elle est ensuite refaite en tôle. La rénovation de l’église en 1960, suivie deux ans plus tard du passage du cyclone Jenny, conduit à un nouvel épisode de reconstruction de sa charpente et de sa couverture. . Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2012.

PROJET DE VALORISATION L’édifice est aujourd’hui fermé au public pour des raisons de sécurité. Des diagnostics ont été réalisés dans le cadre du nouveau programme de rénovation urbaine lancé dans le centre-ville de Saint-André, commune bénéficiaire du programme « Action Cœur de Ville ». Un projet a été établi pour répondre aux besoins du territoire en matière de création et de diffusion culturelles. L’ancienne chapelle accueillera ainsi un tiers-lieu artistique composé d’un espace ouvert modulable et d’un espace d’exposition. Il proposera diverses activités : création artistique, résidence d’artistes, diffusion de petites formes de spectacle vivant, rencontres et échanges avec le public, conférences et ateliers tout public.

ÉTAT DE PÉRIL En avril 2018, la tempête tropicale Fakir endommage fortement l’édifice et détruit totalement sa toiture en tôle, qui s’effondre dans la rue et à l’intérieur du bâtiment, arrachant au passage le haut du pignon ouest. Aujourd’hui l’édifice est exposé aux intempéries et l’humidité dégrade les maçonneries. Un périmètre de sécurité a été installé autour du site, qui n’est plus accessible au public.

NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER Les objectifs des travaux sont la sécurisation et la réhabilitation de l’édifice, permettant de lui conférer une vocation culturelle et artistique : f Consolidation des fondations et des maçonneries ; f Construction de nouvelles charpente et couverture ; f Réalisation de menuiseries extérieures et intérieures à l’identique ; f Restauration des parements extérieurs avec mise en œuvre d’enduits à la chaux au droit des zones purgées et rejointoiement des éclatements. La création d’une extension contemporaine pour abriter les lots techniques de la future salle polyvalente sera réalisée ultérieurement (hors Mission patrimoine). Démarrage des travaux : mai 2023 Fin des travaux : décembre 2023

MAYOTTE • OUTRE-MER/ ANCIENNE RÉSIDENCE DES GOUVERNEURS À DZAOUDZI

ancienne residence des gouverneurs mayottemaison gouverneur mayotte

Propriétaire : Département Population : 18 237 habitants Territoire : rocher de Dzaoudzi Protection au titre des monuments historiques : classé

INTÉRÊT PATRIMONIAL Cette résidence dédiée au logement du Gouverneur de Mayotte à Dzaoudzi fut entièrement importée en kit depuis la métropole et construite par les ateliers Moisant entre 1891 et 1892. Elle succède à une maison-modèle de même fonction édifiée en 1845. Cet édifice rectangulaire est un bâtiment à ossature métallique et remplissage en brique, avec un système de double paroi voué à assurer une ventilation naturelle à l’intérieur, adaptée au climat tropical. Il s’élève sur trois niveaux entourés de galeries périphériques. La façade principale est dotée d’un escalier à double volée en fer à cheval. En dépit d’un aménagement intérieur très modifié, des traces de polychromie ancienne sont encore visibles sur quelques portes. Le fond de la parcelle est occupé par deux longères datant de 1851 et 1857.  L’édifice est parfois appelé « ancienne préfecture » suite à son occupation par les services de l’Etat à partir des années 1970. Elle est classée au titre des monuments historiques en 2015.

PROJET DE VALORISATION Le conseil départemental de Mayotte envisage de faire de la résidence le bâtiment central du Musée de Mayotte (MuMA) afin d’y exposer une partie des collections consacrées à la préservation et à la valorisation du patrimoine naturel et culturel mahorais. L’objectif de ce musée labellisé Musée de France est d’assurer la transmission des savoir-faire et arts traditionnels locaux. En phase de préfiguration depuis septembre 2015 dans la caserne de Dzaoudzi, les deux sites seront affectés au projet muséal. Le parcours de visite inclura le parc qui abrite plusieurs essences endémiques, ainsi qu’une nouvelle proposition d’aménagement comprenant des sentiers botaniques et une accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Ce projet culturel contribuera à la dynamisation de la ville de Dzaoudzi, bénéficiaire du programme « Action Cœur de Ville ».

ÉTAT DE PÉRIL Inoccupé depuis une dizaine d’années, l’édifice souffre de désordres liés principalement aux termites, qui ont conduit à étayer tous les planchers intérieurs et à condamner l’essentiel des persiennes donnant sur les galeries périphériques.

NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER f Dépose et repose intégrale des parties maçonnées et des éléments en bois ; f Consolidation de la structure métallique : conservation de la structure primaire d’Armand Moisant, concurrent direct de Gustave Eiffel à l’époque, renforcée par une structure indépendante autoportante en acier pour permettre une exploitation de type muséal ; f Renfort des planchers. Démarrage des travaux : 2024 Fin des travaux : 2025

 

 

 

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