etour à La Base - jour 12 Le Top 10, et encore un peu plus, désormais connu !
Les arrivées se sont succédé au cœur de la nuit (Nicolas Lunven, Holcim-PRB, 8e), dans la matinée (Isabelle Joschke, MACSF, 9e) puis dans l’après-midi avec Romain Attanasio (Fortinet – Best Western, 10e), 21 minutes devant Pip Hare (Medallia, 11e). En attendant Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence), Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a Job) et Alan Roura (Hublot), retour sur une journée riche en émotions.
Ce sont des scènes de joie, de sourires, d’embrassades, de regards embués et de visages creusés par la fatigue qui en disent long sur une année passée à batailler sur les océans et les dix derniers jours à traverser l’Atlantique. Alors que Yoann Richomme (Paprec Arkéa) s’est offert la victoire du Retour à La Base samedi dernier, le Top 10 de la course est désormais connu depuis ce milieu d’après-midi.
« Je me suis régalée à bord » (Isabelle Joschke) Au petit matin, à 4h28, il y eut d’abord Nicolas Lunven. Pour sa première transatlantique en course, en solitaire qui plus est, à bord d’Holcim-PRB, le skipper n’a pas tremblé et est longtemps resté aux avant-postes de la course avant de terminer en 8e position. « J’en tire beaucoup de positif, confiait-il sur les pontons à son arrivée. J’ai fait une bonne liste de choses à améliorer, à optimiser et à revoir sur le bateau ». Compétiteur, le Lorientais ne pouvait cependant dissimuler une légère déception de n’avoir pu se mêler à la bataille pour le podium. « Pour une ‘course retour tranquille’, ils (Yoann Richomme, Jérémie Beyou et Sam Goodchild) ont placé le curseur assez haut ! »
Une poignée d’heures plus tard, sous la grisaille, place à un autre sourire : celui d’Isabelle Joschke (MACSF). Elle qui avait enchainé les galères à la Transat Jacques Vabre a savouré le bonheur simple de « s’être fait plaisir » et de « s’être régalée à bord ». Elle termine dans le Top 10, comme l’an dernier à l’issue de la Route du Rhum (9e). « Le parcours du Retour à La Base m’a permis de me projeter sur les situations qu’on va rencontrer au prochain Vendée Globe, notamment dans les mers du Sud » se réjouissait-elle.
Attanasio-Hare, 21 minutes d’écart ! La navigatrice franco-allemande a apprécié, aussi, qu’il « y ait eu du match jusqu’à la fin ». Et ça a été le cas, tout du long, avec ceux qu’elle est parvenue à distancer dans les derniers milles, arrivés quant à eux dans l’après-midi : Romain Attanasio (Fortinet-Best Western) et Pip Hare (Medallia), séparés de 21 minutes seulement après un véritable match-race jusqu’à la ligne d’arrivée ! Pour le premier, c’est le soulagement qui prime, d’autant que le skipper est « tombé dans les pommes deux fois dans la matinée », la faute à un choc à la tête. « Le bateau a freiné d’un coup et je suis tombé sur le capot de quille. Heureusement que l’arrivée était proche ! » Il se dit néanmoins « fier » d’être allé au bout et d’avoir un peu plus de certitudes à bord d’un bateau qu’il apprivoise depuis trois ans.
Même satisfaction chez Pip Hare (Medallia). Bien que la Britannique aurait aimé terminer devant son compagnon de route, l’éternelle enthousiaste préfère retenir « le potentiel brut énorme de son bateau ». « J’ai validé le fait que j’étais capable de le pousser et que je n’avais pas peur ». Cette ténacité, qui anime tous ceux qui sont encore en course est aussi celle qui a poussé Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence) et Benjamin Ferré (Monnoyeur-Duo for a job) à tenir leur rang malgré les assauts incessants de leurs assaillants. Ils sont attendus dans la soirée sur la ligne d’arrivée tandis qu’Alan Roura, à la lutte avec son ami à terre mais concurrent en mer Conrad Colman, devrait la franchir au milieu de la nuit.
Ce lundi soir, la Direction de course compte donc vingt skippers encore en mer. Parmi eux, Tanguy Le Turquais (Lazare), qui continue sa folle remontée (22e), Fabrice Amedeo (Nexans – Art et Fenêtres, 27e) qui a retrouvé de la connexion et a pu se projeter sur la fin de course, mais aussi Denis Van Weynberg (D’Ieteren Group), en proie à des problèmes de code 0, qui continue malgré tout sa progression. À plus de 2 600 milles de l’arrivée, Jean Le Cam poursuit sa route, lui qui commence à légèrement incurver sa trajectoire vers l’Est. Pour lui comme pour les autres, il leur faudra encore un peu de patience avant de vivre, à leur tour, la délivrance de l’arrivée… CLASSEMENT RETOUR À LA BASE1- Yoann Richomme (Paprec Arkéa) en 9j 0 h 3 min 48 s 2- Jérémie Beyou (Charal) à 5 h 49 min 43 s 3- Sam Goodchild (For The Planet) à 7 h 39 min 33 s 4- Boris Herrmann (Malizia - SeaExplorer) à 19 h 58 min 53 s 5- Damien Seguin (Groupe Apicil) à 22 h 52 min 05 s 6- Samantha Davies (Initiatives Coeur) à 1 j 0 h 32 min 41 s 7- Louis Burton (Bureau Vallée) à 1 j 4 h 29 min 23 s 8- Nicolas Lunven (Holcim - PRB) à 1 j 11 h 25 min 06 s 9- Isabelle Joschke (MACSF) à 1 j 17 h 8 min 35 s 10- Romain Attanasio (Fortinet - Best Western) à 1 j 21 h 16 min 16 s 11- Pip Hare (Medallia) à 1 j 21 h 37 min 26 s ... RETROUVEZ LE CLASSEMENT EN LIGNE
MÉTÉO : PAS DE MOU DANS LA LAISSE DANS LE GOLFE DE GASCOGNE ! Tandis que Lorient s’apprête à assister à un festival d’arrivées ce lundi 11 décembre, 22 solitaires sont toujours en mer et, excepté Jean Le Cam, tous sont passés sous la barre des 1 000 milles. Le vent qui les accompagne devrait rester soutenu jusqu’au bout ; il s’agit donc désormais de conjuguer conditions météo musclées, vitesses optimisées et fatigue accumulée. Lire la suite
LOUIS BURTON (BUREAU VALLÉE) 7E
« C’était rapide ! Des transats en monocoque en dix jours, cela ne fait pas très longtemps que ça existe, en tout cas en solitaire en IMOCA. » Lire la suite
NICOLAS LUNVEN (HOLCIM-PRB), 8E « Pour une « course retour tranquille », ils ont placé le curseur assez haut ! » Lire la suite
ISABELLE JOSCHKE (MACSF), 9E
« Je me suis fait plaisir et je me suis régalée à bord ! » Lire la suite
ROMAIN ATTANASIO (FORTINET – BEST WESTERN), 10E « Je suis tombé dans les pommes deux fois… Heureusement que l’arrivée était proche ! » Lire la suite
PIP HARE (MEDALLIA), 11E
« Ce que je retiens, c’est que le potentiel brut de mon bateau est énorme » Lire la suite
VENEZ ACCUEILLIR LES SKIPPERS À LORIENT LA BASE !
RETOUR À LA BASE : UNE FÊTE À TERRE COMME EN MER
La qualité d’une course au large ne se mesure pas qu’à la performance de ses skippers, mais aussi à l’intensité de l’accueil qui leur est réservé à l’arrivée ! Avec cette première édition du Retour à La Base, Lorient compte bien montrer aux 32 marins engagés qu’en matière de festivités, la chaleureuse réputation de la ville aux six ports est loin d’être volée… Lire la suite et découvrir le programme
Première édition du Retour à La Base, course transatlantique en solitaire pour les IMOCA, qualificative et sélective pour le Vendée Globe 2024-2025.> Départ le 30 novembre à 12h (17h heure de Paris) > 3 500 milles théoriques à parcourir > 32 participants : liste des inscrits > 8 bateaux neufs > 9 skippers doivent valider leur 1re phase de qualification au Vendée Globe dont 5 sur bateaux neufs : DeVenir, FOR PEOPLE, FOR THE PLANET, Groupe Dubreuil, HOLCIM - PRB, L’Occitane en Provence, Nexans - Art & Fenêtres, Paprec Arkéa, TOUT COMMENCE EN FINISTÈRE - ARMOR LUX > Arrivées prévues à partir du 9 décembre à Lorient La Base
PRESSE Cécile Gutierrez Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. +33 6 64 92 92 10
COMMUNICATION Aurélia Mouraud Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. +33 6 22 04 74 20
Un événement organisé par Lorient Grand Large Depuis sa création en 2010, Lorient Grand Large organise et accueille des événements nautiques à Lorient La Base. Le site offre en effet un terrain de jeu idéal, accessible 365 jours par an, entre la rade de Lorient et l'île de Groix. L'attractivité de son éco-système et le pôle de compétences unique qu'il représente permettent d'accueillir les courses dans les meilleures conditions.En 2023, Lorient Grand Large relance la tradition d’une course retour en solitaire pour les IMOCA à l’issue de la Transat Jacques Vabre avec le Retour à La Base, qui deviendra donc la première course transatlantique lorientaise.