MUSÉE INGRES BOURDELLE/MONTAUBAN
Le musée Ingres Bourdelle et le musée national Eugène-Delacroix organisent une exposition commune « Ingres et Delacroix. Objets d’artistes ».
Du 20 mars au 10 juin le public pourra la découvrir au musée national Eugène-Delacroix à Paris. Elle s’installera ensuite au musée Ingres Bourdelle à Montauban du 11 juillet au 10 novembre le musée Ingres Bourdelle à Montauban.
Ingres et Delacroix symbolisent un moment emblématique dans l’histoire de l’art de la première moitié du XIXe siècle, la bataille entre Néoclassicisme et Romantisme.
Aujourd’hui, les deux établissements qui portent leurs noms, le musée national Eugène-Delacroix à Paris et le musée Ingres Bourdelle à Montauban, réinterrogent cette confrontation avec un angle original : celui de leurs objets d’artistes, familiers et quotidiens, utiles à leur création ou témoignages de leurs goûts personnels.
Ces objets racontent des histoires. Ils sont révélateurs de goûts personnels d’Ingres ou de
Delacroix et de ceux de leur époque. Ils s’inscrivent dans des réseaux familiaux, amicaux et
professionnels. Les objets qui leur ont appartenu montrent leurs différences et induisent également des rapprochements inattendus. L’exposition explore les univers de ces peintres, dont sont présentés différents portraits, tantôt images d’apparat mises en scène pour glorifier chacun d’eux, tantôt caricatures illustrant leur affrontement.
Plus loin, les objets intimes leur ayant appartenu (objets décoratifs ou souvenirs de
voyage) joints aux objets de la création (palettes dont celle qu’aurait utilisée Ingres pour Le Bain turc, pinceaux, boîtes et meubles à peinture…) sont mis en regard avec des représentations d’ateliers ou encore des tableaux représentatifs de l’art d’Ingres ou de Delacroix, dessinant ainsi un portrait chinois de chacun de ces artistes.
L’exposition sera adaptée aux spécificités de chacun des musées.
En parallèle, le musée Ingres Bourdelle, depuis 2019, accueille des artistes contemporains dans la salle du Prince Noir, située dans les sous-sols du musée. Après Miguel Chevalier, Georges Rousse, Speedy Graphito et Anne et Patrick Poirier, Jean-Michel Othoniel s’approprie, à son tour, cet espace monumental du 14ème siècle avec une installation inédite ayant pour titre « Sur les ruines du Prince Noir ».
